ASSOCIATION NATIONALE DES REFUGES DE LA PROTECTION ANIMALE

Arthur, un chien errant devenu le co-équipier d'une équipe d'athlètes

L'histoire, rapportée notamment par le Daily Mail britannique, est pour le moins incroyable. Quatre athlètes suédois (3 hommes, 1 femme) s'étaient lancé le défi de participer au terrible "Adventure Racing World Championship", une course de presque 700 kilomètres dans la forêt amazonienne. Regroupés sous le nom "Team Peak Performance"

La rencontre

Les quatre équipiers s’apprêtaient à vivre une étape intense de plus de 30 kilomètres. Affamés, ils décident d'ouvrir une conserve de boulettes avant de partir. C'est alors que le leader du groupe, Mikael Lindord, remarque un chien errant, recouvert de boue et de sang. Pris de pitié, Mikael décide de lui offrir un morceau de viande. Le chien dévore ce "cadeau" en une fraction de seconde. Les marcheurs pensent que la rencontre s'arrêtera là... Mais c'est tout le contraire qui se produit! ce dernier n'allait plus les quitter pendant les 400 derniers kilomètres.

Arthur

Les sportifs décident de donner un nom à l'animal: Arthur. "La première règle d'une course, c'est que tout peut arriver, parfois même des choses complètement inattendues. C'est l'histoire du chien Arthur, nouveau membre de l'équipe Team Peak Performance", peut-on lire sur leur page Facebook . Au début, ils ont essayé de se "débarrasser" du chien par peur qu'il puisse se blesser dans ce périple assez dangereux. Mais le quadrupède a toujours refusé. Il les a suivis partout, que ce soit sur les sentiers boueux ou sur les pentes extrêmement raides. En tout, le chien a parcouru une soixantaine de kilomètres avec les Suédois. Le groupe a dû s'arrêter à plusieurs reprises pour soit soigner le chien, soit lui permettre de récupérer. 

Arthur, chien fidèle

A un moment, l'équipe devait embarquer sur un kayak pour traverser une rivière. Les organisateurs leur ont clairement fait comprendre que prendre Arthur avec eux mettrait non seulement la vie du chien en danger, mais pourrait également leur causer des problèmes. Ils décident donc de quitter la rive sans lui. Mais le chien était décidé de ne pas se laisser faire. Il saute dans la rivière et commence à nager à côté du kayak. Rapidement le chien commençait à ramer désespérément dans l'eau. "C'était une situation à fendre l'âme", dit un des membres. Décision est prise, contre l'avis des organisateurs du challenge, d'embarquer Arthur dans le kayak. "Techniquement, c'était très difficile de pagayer avec un chien dans le kayak. Parfois, il essayait même de pêcher. Et puis il prenait également froid de temps à autre. J'ai donc dû lui prêter ma veste", se souvient Mikael Lindord.

Un nouvel ami

C'est donc à cinq qu'ils ont franchi la ligne d'arrivée. Immédiatement, le chien a dû être emmené chez le vétérinaire puisqu'il avait de gros hématomes au dos. C'est alors que s'est présenté le plus grand dilemme pour Lindord et ses coéquipiers: Que faire du chien? Rapidement l'équipe devient formelle: Pas question de laisser l'animal, devenu leur plus fidèle compagnon, en Amérique du Sud. Lindnord a alors entamé toutes les démarches administratives pour pouvoir emmener le chien avec lui. La partie n'était pas gagné d'avance, car les règles sont assez strictes en Suède. Ils ont même lancé une récolte de dons sur internet, le transport de l'animal coûtant plus de 5.000 euros. Arrive alors le précieux sésame: "On a presque pleuré devant notre ordinateur lorsqu'on reçu la permission officielle", peut on lire sur la page Facebook de l'équipe. C'est surtout le leader de l'équipe, Mikael Lindnord qui semble le plus touché: "Je suis venu en Equateur pour gagner les Championnats du monde. A la place, j'ai gagné un nouvel ami."

L'histoire d'amour d'Achiko

Hachiko est un chien Akita inu né en 1924. Il appartenait à un professeur d'université nommé Hidesaburo Ueno. Chaque jour, Hachiko accompagnait son maître à la gare de Shibuya de Tokyo pour prendre le train et, fidèle à son habitude, il l'attendait chaque soir à la même heure pour rentrer ensemble à la maison.
Un jour le professeur Ueno décéda subitement au travail. Ce jour la Hachiko fidèle à son devoir, se rendit à la gare de Shibuya pour attendre son maitre qui ne revient jamais. Pendant près de dix ans, l’Akita retournait a la gare attendant patiemment le retour de son maître bien-aimé.

La dévotion sans faille de Hachiko attira l'attention des passants qui commencèrent à lui offrir de la nourriture et de l'affection. Sa loyauté toucha le cœur de toute la nation et devint un symbole de fidélité inébranlable.
Après sa mort en 1935, une statue fut érigée en l'honneur de Hachiko devant la gare de Shibuya, immortalisant son histoire et rappelant à tous la puissance de l'amour et de la loyauté. Si un jour vous visitez Tokyo armez-vous de patience pour une photo auprès de la statut d’Hashiko car la file d’attente est souvent longue (photo ci-dessous).

Le chat à travers les grandes périodes de l'Histoire

véritable miroir des valeurs, des croyances et des préoccupations des humains 

Égypte Ancienne : le chat déifié

Durant l’Antiquité, sous l’Égypte ancienne, les rongeurs infestaient les greniers. Les chats sauvages furent attirés par ces proies et trouvèrent un terrain d’entente avec les humains. Les denrées étaient ainsi protégées et les petits félins bien nourris. Les Égyptiens vivaient donc au contact des chats dès 2 600 avant J. -C.

Moyen Âge : d’animal sacré  symbole du mal massacré

Le statut du chat s’est fortement dégradé au Moyen Âge. Après l’Antiquité, les petits félidés se sont déplacés vers l’Europe. On suppose qu’ils ont emprunté les routes commerciales. Toujours pour contrôler les populations de rongeurs et protéger les denrées alimentaires, ils sont restés indispensables dans les monastères et dans les fermes.  Les manuscrits médiévaux montrent encore les chats de manière positive voire ludique.Pourtant, au Moyen Âge et jusqu’à la Renaissance, le statut social du chat dégringole. Le chat, surtout de couleur noire, est considéré comme maléfique et associé à la magie noire

Moyen Âge :le massacre

.Il est vu par la religion catholique comme un animal du diable et des ténèbres. Sa finesse et sa ruse dans la chasse aux souris en font un animal effrayant pour certains qui vont même jusqu’à le persécuter et le tuer. Pendant l’Inquisition, par exemple, posséder un chat noir est considéré comme une preuve d’hérésie ou de pacte avec le diable. Associé aux sorcières et sorciers, on le croit vecteur de mauvais sorts. Il est donc massacré en signe de dévotion au Christ ou pour conjurer le sort

Époque moderne (XVe au XVIIIe siècle) 

La religion catholique est remise en cause et son positionnement à l’égard des chats aussi. Ainsi, l'esprit des lumières offre un nouveau regard sur le charmant félidé qui est réhabilité et redevient un animal apprécié. le Cardinal de Richelieu, fervent amateur de chats, installe en 1642, une chatterie pour 14 de ses petits protégés. Ce sont, entre autres, des angoras turcs et chacun porte un prénom. Ils sont sans cesse surveillés et soignés par son propre médecin et 2 domestiques. Richelieu est le premier à élever le chat à un nouveau rang, particulièrement choyé.

Connaissez vous BARRY?

Barry est un chien épagneul des Alpes, prédécesseur de la race saint-bernard. Il servit comme chien de secours dans les Alpes. Il a secouru quarante personnes perdues dans la neige, bravant de nombreuses intempéries en montagne.

Selon la légende, une nuit, un soldat napoléonien égaré en pleine tempête en le voyant crut reconnaître un loup et pris de panique le tua ; en réalité, Barry est mort à l'âge de 14 ans à Berne où il avait vécu ses deux dernières années

C'est à l'hospice qu'a été créée la race dite du chien du saint - Bernard. Une première mention en est faite en 1709. L'élevage avait initialement pour but de fournir des chiens de garde et de défense à l'hospice avant qu'ils ne deviennent des chiens de secours en montagne

Un monument lui est dédié à l'entrée du cimetière du chien à Asnières sur Seine près de Paris. Il est inscrit en bas du monument funéraire : « Il sauva la vie à 40 personnes... il fut tué par la 41ème !

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